Un retour à la maison pour les Boilard
- Emile Beausoleil

- 15 oct. 2023
- 3 min de lecture

Crédit photo: KB Photographie
Les frères Boilard, Jules et Raoul, étaient de retour à Sherbrooke pour la première fois depuis leur arrivée à Baie-Comeau. Les attaquants natifs de Sherbrooke avaient l’occasion de jouer devant leurs parents et amis, au Palais des Sports, ce qui rendait la soirée du 14 octobre très spéciale.
Un succès régional
Tout d’abord, Jules Boilard est le frère ainé. Il a joué sa dernière saison pour les Alberni Valley Bulldogs et les Salmon Arm Silverbacks dans la BCHL. Avant d’en arriver là, il a porté l’uniforme des Cantonniers de Magog et des Harfangs du Triolet des programmes régionaux. Le jeune homme de 19 ans a connu une bonne saison de 30 points en 33 parties avec Magog et un parcours exceptionnel en séries éliminatoires avec une récolte de 26 points en 16 rencontres. Il avait été repêché par l’Océanic de Rimouski en 4e ronde et a été échangé au Drakkar de Baie-Comeau, cet été. Aujourd’hui, il porte fièrement le chandail du Drakkar avec son frère Raoul Boilard.
Raoul Boilard est le plus jeune du duo qui fait tourner les têtes dans la LHJMQ. Il a suivi le parcours de son frère, des Cantonniers jusqu’à la BCHL pour finir dans la LHJMQ. À seulement 15 ans, il était le meilleur marqueur des Cantonnier de Magog avec 44 points en 39 parties jouées. Un parcours atypique l’amène à être repêché en 4e ronde par les Olympiques de Gatineau et échangé aux Drakkar, encore une fois, comme son frère. À 17 ans, il porte le numéro 27 et est vu comme un des espoirs à haut potentiel de la LHJMQ.
Les retrouvailles
L’ambiance était au rendez-vous pour les deux équipes au Palais des Sport de Sherbrooke puisqu’on pouvait entendre les familles et amis des sherbrookois déportés. Pendant l’échauffement, ce sont des retrouvailles entre amis incluant les Boilard, Maxime Côté, Shawn Pearson, Julien Paillé et Lewis Gendron, tous des amis jusqu’à ce que la rondelle tombe.
« Dans le warm-up c’est assez bizarre de voir tes amis de l’autre côté et de te dire que tu as joué avec eux plusieurs saisons, mais une fois que la rondelle tombe, pas d’ami. » (Maxime Côté, Sherbrooke).
« C’était le fun de faire un tour ici, Baie-Comeau c’est loin de la maison, donc ça fait du bien. Je pense avoir entendu (parents et amis) dans les estrades mais je n’ai pas regardé. J’étais avec quelques gars de Sherbrooke dans mon équipe alors c’est sûr que ça rend le moment plus plaisant. » (Jules Boilard)
C’est une expérience hors du commun que les Boilard ont la chance de vivre. Ce n’est pas arrivé si souvent que deux frères se soient retrouvés dans la même équipe. C’est sans doute un rêve devenu réalité.
« C’est sûr que d’avoir mon frère avec moi ça rend la chose encore plus spéciale, c’est un gros plus. C’est une expérience unique de jouer dans la LHJMQ, mais de le faire avec mon frère, je ne peux pas demander mieux. »

L'aspect succès
Selon l’entraîneur chef du Drakkar, Jean-François Grégoire, ils méritent leur succès puisqu’ils ont le goût d’apprendre. Ils veulent s’améliorer et sont très intelligents avant tout.
« Ils patinent, il y a une belle chimie entre les deux, ils se connaissent bien. C'est deux gars qui sont intelligents et qui travaillent fort ce qui crée leur succès offensif. Ce que j’aime le plus c’est qu’ils sont consciencieux, ils veulent s’améliorer sur 200 pieds. »
Les Boilard et le Drakkar aspirent aux grands honneurs cette saison, ils sont présentement premiers au classement. L’équipe compte sur un alignement de qualité avec de solides vétérans et des jeunes performant comme Raoul Boilard et Justin Poirier. Jules dévoile l’objectif de leur équipe cette saison et c’est sans surprise.
« C’est sûr que notre objectif en tant qu’équipe c’est de gagner. On travaille tous les jours pour ça. »
Le Drakkar a d’ailleurs remporté la partie contre Sherbrooke au compte de 3-2. C’est au grand bonheur de plusieurs nouveaux partisans du Drakkar qui vivaient un beau moment dans les estrades. Baie-Comeau est l’équipe à battre et les Boilard sont certainement à surveiller.
Émile Beausoleil









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