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Travail versus talent, un manque d'équilibre?

  • Photo du rédacteur: Gabrielle St-Pierre
    Gabrielle St-Pierre
  • il y a 3 minutes
  • 2 min de lecture
Crédit photo: IIHF
Crédit photo: IIHF

Après un début de tournoi peu convaincant, on a enfin cliqué sur démarrer sur la « Machine à scorer » canadienne. L’affrontement contre le Danemark ne devait pas être pris à la légère : la troupe de Dale Hunter se devait de rebondir.

 

Le couteau entre les dents

Après 2024 et 2025, les seules paroles dont il est question sont les suivantes: il ne s’agit pas simplement de remporter des matchs. Il faut aussi que l’équipe canadienne se présente le couteau entre les dents et qu'elle démontre qu'elle mérite chacun des matchs qu'elle remporte. Phénomène qui ne s’est plus ou moins produit contre la Tchéquie et encore moins , contre la Lettonie. Aucune étincelle comme en 2020 (on se rappelle l'année de la caméra).

 

Après avoir été en prolongation contre la Lettonie, le Canada n'avait nul autre choix que de se montrer dominant contre un pays comme le Danemark. Et ils en ont profité. On les a vu éclore et prendre toute la confiance dont ils avaient besoin. Est-ce que ça a été parfait? Non. Mais on sentait un peu plus d’intensité chez la formation de Dale Hunter, une intensité quelque peu rassurante. Exactement ce qu’on aurait dû voir contre la Lettonie. Le Canada remporte le match par la marque de 9 à 1 contre la formation danoise.

 

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Un peu de positif et... de négatif!

Qu’est-ce qu’il y a à voir de positif et de négatif dans un match comme celui-ci?


Positivement parlant, Michael Hage s’améliore au cercle de mise aux jeux. Cependant, il ne faut pas vivre d’illusion. Ce n’est pas dans ce genre de parties où nous pouvons juger.

 

Il reste toutefois encore bien du négatif. On voit les joueurs qui font encore beaucoup trop de dentelles et ce n’est pas l'instant d'un soir parce qu’ils affrontent une équipe plus faible comme le Danemark. Depuis le début du championnat, le jeu est très individuel. La tentative de Michigan de Gavin Mckenna en est la preuve, surtout que ce n’est pas la seule tentative depuis le début du tournoi. On voit aussi trop souvent des joueurs tenter de contrôler la rondelle seul, plutôt que de repérer leurs options de passes.


Est-ce que c'est un manque de chimie? Une trop grande quantité de talents versus de travaillants? Qu'un ou deux joueurs ne jouent que pour soi, ça arrive. Que la majeure partie de la formation le fasse, c'est une autre histoire.


Soulignons toutefois le travail du trio de Sam O'Reilly, Cole Beaudoin ainsi que Caleb Desnoyers depuis le début du tournoi. Ce trio est sans aucun doute le meilleur de la formation canadienne.

 

À améliorer

On doit voir une formation avec beaucoup plus de hargne lors du duel contre la Finlande, le 31 décembre. Les joueurs d’impacts doivent se présenter et se battre dans les coins, être premiers sur la rondelle et surtout, travailler en équipe. La troupe de Dale Hunter ne peut pas se présenter avec nonchalance. On doit se servir de la vision impeccable de Caleb Desnoyers, des mains de Gavin Mckenna et Michael Misa. On doit aussi voir la défensive se resserrer et bien plus encore. Rappelons que la première place est en jeu.


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