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Terre de nos ... ayoye

  • Photo du rédacteur: Maxime Cyr
    Maxime Cyr
  • 10 janv.
  • 13 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 janv.


Crédit photo : Sportsnet
Crédit photo : Sportsnet

Pour la deuxième fois en 365 jours, le Canada a été défait lors des quarts de finales du Championnat Mondial de Hockey Junior. Plusieurs joueurs n'ont pas connu un tournoi à la hauteur des attentes et nombreux sont les amateurs qui tentent d'identifier un bouc émissaire afin de justifier les insuccès de l'unifolié. Les deux prochains articles traiteront des performances des joueurs d'équipe Canada junior.


Tout d'abord, dans ce premier texte, voici, dans un ordre aléatoire la critique des attaquants de l'édition 2025 d'équipe Canada junior.


Mathieu Cataford, Océanic de Rimouski (6/10)

Les critiques envers Cataford sont surtout liés aux joueurs qu'il remplaçait qui n'avaient pas été sélectionnés au sein de l'équipe. Le québécois n'a certainement pas l'explosivité d'un Beckett Sennecke ou d'un Michael Misa, mais il n'a pas été sélectionné pour enfiler les bottes de ces joueurs. Il fut utilisé, principalement, sur la 4e unité d'attaque de l'équipe et il n'a pas mal fait. Il a bloqué des lancers et il a été impliqué défensivement. Aurait-il pu donner plus d'énergie aux gros canons de l'équipe, peut-être, mais il a fait ce qu'il a pu avec le peu de temps de jeu qu'on lui a donné. Il ne fait certainement pas partie des joueurs les plus à critiquer pour les insuccès de l'équipe canadienne. Il a terminé le tournoi avec 1 but, marqué dans un filet désert.


Ethan Gauthier, Voltigeurs de Drummondville (6/10)

Enchainons avec le deuxième et dernier joueur originaire de la "belle province" à faire partie de l'alignement canadien pour cette édition du Championnat Mondial de Hockey Junior. Gauthier a excellé en désavantage numérique, bloquant beaucoup de tir et offrant du jeu intense sur 200 pieds. Or, il n'a obtenu aucun point dans le tournoi, et, historiquement, les éditions marquantes d'équipe Canada, lors de ce tournoi, comptaient sur la contribution offensive des 4 trios de l'équipe. Bien qu'il n'ait pas noirci la feuille de pointage, Gauthier n'est pas non plus, l'un des joueurs les plus à blâmer pour les insuccès canadiens. Il a fait, somme toute, ce à quoi on s'attendait de lui, sans plus. Il avait un rôle à jouer et il l'a joué. D'où la note de passage pour le fils de l'ancien défenseur de la LNH, Denis Gauthier.


Cole Beaudoin, Colts de Barrie (4.5/10)

À l'instar des deux Québécois mentionnés précédemment, plusieurs joueurs avaient de meilleures statistiques que l'attaquant des Colts de Barrie lorsqu'il fut sélectionné par les dirigeants de l'équipe. Or, tout comme Cataford et Gauthier, Beaudoin a été choisi comme joueur de rôle au sein de l'alignement de l'unifolié. Beaudoin n'a pas connu un gros tournoi. Son fait saillant étant probablement sa pénalité majeure et son expulsion lors du match quart de finale, où il a été l'instigateur d'une collision genou contre genou avec le joueur de la Tchéquie, Petr Sykora. En fait, Beaudoin a cumulé 27 minutes de pénalités dans le tournoi, bon pour le premier rang du Canada, mais aussi, de l'ensemble de la compétition à ce chapitre. Est-ce que la pénalité majeure était un peu tirée par les cheveux, peut-être, reste néanmoins que dans un match si important, alors que le Canada sortait d'un match excessivement indiscipliné contre les Américains, on s'attend à mieux de ces joueurs. Beaudoin est certainement une déception, mais il ne fait tout de même pas partie des joueurs qui ont énormément sous-performé. Il a obtenu 1 mention d'aide, alors qu'il a été utilisé en avantage numérique dans le match contre la Lettonie.


Jett Luchanko, Storm de Guelph (6/10)

Quelle surprise de voir le jeune attaquant de 18 ans débuter la campagne avec les Flyers de Philadelphie. Or, ce début de saison dans la LNH a peut-être créé des attentes démesurées envers le jeune centre du Storm de Guelph. Luchanko, tout comme les trois joueurs mentionnés précédemment, n'a pas nécessairement été sélectionné pour ses prouesses défensives hors-normes. Encore une fois, un attaquant comme Michael Misa est certainement beaucoup plus outillé offensivement que lui, mais Luchanko est un solide patineur, certainement l'un des plus rapides du tournoi, et sa contribution, en désavantage numérique, au sein d'une équipe canadienne aussi indisciplinée, devrait être considérée comme héroïque. Le choix de 1re ronde des Flyers au plus récent encan de la LNH a été de tous les combats en désavantage numérique, offrant une intensité et une vitesse considérables. Il a même marqué son seul but (et point) du tournoi lors de cette facette du jeu, où il a déjoué le gardien letton, Linards Feldbergs, imbattable jusque là. Bien qu'il avait l'expérience de la LNH, on ne s'attendait pas à un tournoi de 10 points pour Luchanko. Aurait-il pu aider son équipe en marquant quelques points supplémentaires ? Certainement, d'où la note de passage dans son cas.


Tanner Howe, Hitmen de Calgary (4,5/10)

Howe est certainement l'un des choix les plus controversés de l'équipe canadienne. Alors qu'il y avait déjà plusieurs attaquants à rôle défensif dans l'alignement, nombreux étaient ceux qui croyaient que Howe n'allait pas être sélectionné dans l'équipe, au profit d'un attaquant plus flamboyant comme Beckett Sennecke. Or, Dave Cameron est son équipe on cru bon sélectionné Howe, un joueur qui a obtenu 16 points en 16 matchs dans la Ligue de l'Ouest, avec les Pats de Regina et les Hitmen de Calgary. La différence entre Howe et les 4 joueurs présentés précédemment est que le principal intéressé a été beaucoup plus utilisé que ces compatriotes. En effet, l'équipe canadienne lui a souvent offert du temps sur la 2e unité d'attaque de l'équipe en compagnie du capitaine de la formation, Brayden Yager. Howe n'a toutefois pas offert du jeu étincelant, ne créant pas grand-chose offensivement, se démarquant plutôt par son intensité et ses coups d'épaules. Il a obtenu son seul point du tournoi lors du désavantage numérique de 5 minutes, alors qu'il a marqué contre la Tchéquie. Outre cette petite étincelle offensive, Tanner Howe a laissé plusieurs amateurs sur leurs faims.


Carson Rehkopf, Steelheads de Brampton (4/10)

Enfin un joueur qui était sélectionné pour ses aptitudes offensives. L'attaquant de 19 ans avait accumulé presque 2 points par match dans la OHL, avant d'être sélectionné par l'équipe de dirigeants d'équipe Canada junior. Or, malgré sa présence au tournoi l'an dernier, l'entraineur Dave Cameron n'a pas cru bon utiliser Rehkopf plus que 2 matchs dans le tournoi, où il a totalisé environ 18 minutes de jeu, au total, lors de ces 2 rencontres. L'échantillon que nous avons eu de ce joueur est très minime, mais il n'a pas été en mesure de gagner la confiance de son entraineur, alors qu'il fut laissé de côté lors du match quart de finale, au profit de son jeune coéquipier chez les Steelheads, Porter Martone. Bien qu'il n'ait pas joué beaucoup dans le tournoi, on s'attend toujours à ce que les joueurs qui reviennent dans ce tournoi pour une deuxième année soient les meilleurs et les leaders sur la patinoire. Carson Rehkopf n'a pas été en mesure d'accomplir cette tâche. Il n'a obtenu aucun point lors des 2 matchs auxquels il a participé, soit contre l'Allemagne et contre les États-Unis.


Berkly Catton, Chiefs de Spokane (3/10)

Il y avait beaucoup d'attentes envers le 8e choix au total du dernier encan de la LNH et, c'est plutôt prudent de dire que ces attentes ont été loin d'être atteintes. Catton aurait dû être un joueur dominant dans ce tournoi, potentiellement il aurait pu même terminer dans les meilleurs marqueurs de cette édition de la classique du temps de fêtes. Or, ce n'est pas du tout ce qui s'est produit. Celui qui avait amassé 47 points en 28 matchs avec Spokane dans la WHL n'a pas été en mesure de trouver le fond du filet, même qu'il peinait à créer des chances de marquer. Ce joueur, qui possède pourtant des mains exceptionnelles et un sens du jeu hors pair, semblait ne pas être en mesure de développer une chimie avec ses compagnons de trios. Certains semblent même dire qu'il aurait nui au tournoi de Gavin McKenna, potentiellement le meilleur attaquant canadien du tournoi. L'attaquant de 5 pieds 10 pouces n'a obtenu qu'une maigre assistance en 5 matchs, la deuxième passe sur le but d'Oliver Bonk contre l'Allemagne.


Luca Pinelli, 67 d'Ottawa (4,5/10)

Le seul joueur de l'équipe à évoluer pour l'entraineur Dave Cameron, dans son équipe originale, n'a pas connu un énorme tournoi, lui non plus. Jumelé dans presque l'ensemble du tournoi à Gavin McKenna, on croirait que son pilote voulait lui faire bénéficier de la présence du jeune prodige des Tigers de Medecine Hat afin de lui faire noircir la feuille de pointage le plus souvent possible. Or, c'est plutôt le contraire qui semble s'être produit, alors que les 2 joueurs semblaient ne pas être en mesure de développer une chimie quelconque sur la patinoire. L'attaquant de 19 ans a également obtenu 8 minutes de pénalité, dont 2 pénalités mineures dans le match contre la Lettonie, et les 2 autres dans le match d'indiscipline contre les rivaux américains. Inutile de mentionner que la performance du protégé de Dave Cameron ne passera pas à l'histoire ... Il est, malgré tout, le premier joueur de cette liste à avoir atteint le plateau des 2 points, avec 1 but contre la Finlande et 1 mention d'aide sur l'important but égalisateur de Bradly Nadeau contre la Tchéquie.


Porter Martone, Steelheads de Brampton (5.5/10)

Deuxième joueur de son équipe à passer sous les critiques, Martone n'a pas joué tous les matchs du Canada, étant même perçu comme le 13e attaquant de l'équipe par plusieurs. Malgré son jeune âge, l'attaquant a su faire briller quelques étincelles lors de ses quelques présences sur la patinoire dans les 3 matchs où il portait le chandail canadien. Celui qui sera repêché lors de la prochaine séance de sélection de la LNH a débuté le match des quarts de finale sur la 2e unité d'attaque de l'équipe en compagnie de Brayden Yager et de Tanner Howe. Il n'a pas été utilisé à outrance, mais son instinct offensif a créé quelques occasions de marquer lors du match contre la Tchéquie. Celui qui connait une saison exceptionnelle de 55 points en 27 matchs n'a pas été un joueur d'impact pour le Canada, mais il a su profiter de sa chance, marquant un but important en avantage numérique lors des quarts pour réduire l'écart à 3-2. Peut-être qu'il aurait été un joueur intéressant à aligner contre les Américains, mais nous ne le saurons jamais, malheureusement, car son coéquipier chez les Steelheads, Carson Rehkopf, lui a été préféré.


Easton Cowan, Knights de London (1,5/10)

Vous me direz que je frappe sur un clou qui est déjà bien enfoncé... Probablement. Vous me direz que Cowan est déjà le bouc émissaire de cette édition de l'équipe canadienne... Probablement. Mais le fait demeure qu'Easton Cowan devait être un joueur dominant de cette édition du tournoi. Il devait être ce que Sandin-Pelikka a été pour la Suède et ce que Ryan Leonard à été pour les États-Unis, mais il ne l'a pas été. Manque de considération pour ses coéquipiers et indiscipline sont au coeur du tournoi du 28e choix des Leafs en 2023. Celui qui a actuellement une série de 56 matchs de suite avec au moins un point dans la OHL n'a pas été en mesure d'être le joueur dominant qu'on attendait chez le camp canadien. Ce n'est pas faute de temps de jeu. Cowan a joué sur la première unité d'attaque et sur la première unité d'avantage numérique pendant l'ensemble du tournoi, mais il n'a pas été en mesure de créer les jeux, d'ouvrir l'espace pour ses coéquipiers, ni de trouver la brèche pour battre les gardiens adverses. On ne parle pas non plus de ses nombreuses entrées de zone individualistes où plusieurs tentatives de feintes spectaculaires ont mené à des pertes de rondelle et à des attaques adverses. Il a tout de même terminé comme meilleur pointeur de l'équipe avec 3 petits points en 5 matchs, bon pour le 56e rang du tournoi en entier. Il n'est pas le seul à blâmer, loin de là. Son entraineur aurait dû le punir lorsqu'il a purgé des pénalités d'indiscipline dans le tournoi et Dave Cameron aurait pu essayer de le jumeler avec d'autres joueurs afin de le faire débloquer. Malheureusement, rien de cela n'est arrivé est Easton Cowan est désormais la victime de plusieurs critiques, peut-être trop pour son jeune âge. Après tout, ce n'est qu'un jeune homme de 19 ans qui a sous-performé dans un tournoi de hockey ...


Calum Ritchie, Generals d'Oshawa (1,5/10)

Tout comme son bon ami Easton Cowan, Cal Ritchie était l'une des pierres angulaires de l'attaque canadienne. Du moins c'est ce à quoi on s'attendait. Après avoir fait bonne figure au début de la saison lors de ses 7 matchs avec l'Avalanche, Ritchie fut envoyé dans la OHL où il fait la pluie et le beau temps depuis. Le fabricant de jeu avait obtenu 36 points en 19 matchs et son expérience du début de saison dans la LNH, où il a d'ailleurs obtenu son premier but en carrière dans le circuit Bettman, faisait de lui un joueur que plusieurs avaient au viseur comme étant le "game changer" chez les hommes de Dave Cameron. Jumelé à Easton Cowan et à Bradly Nadeau lors de l'ensemble du tournoi, il n'a pas été en mesure de développer une chimie avec ses compagnons de trios. Même qu'il ne trouvait simplement pas ses coéquipiers comme il est en mesure de le faire à Oshawa. Ses habiletés en contrôle de rondelle et sa capacité à trouver ses coéquipiers dans des situations restreintes, qui font pourtant du lui un joueur très reconnu au niveau junior, n'étaient tout simplement pas au point au sein de l'unifolié. Ritchie a terminé au 4e rang des marqueurs de l'équipe avec 1 but (contre la Lettonie en avantage numérique) et 1 mention d'aide, pour 2 maigres points en 5 matchs. Perçu comme un leader au sein du groupe de joueur canadien, il n'aura pas su aider ses coéquipiers à élever leur jeu d'un cran au moment critique.


Brayden Yager, Hurricanes de Lethbridge (4.5/10)

Les attentes étaient également élevées envers le capitaine de la formation canadienne, Brayden Yager. Celui qui a eu 20 ans le 3 janvier dernier n'a pas été en mesure de livrer la marchandise sur la feuille de pointage, mais il a mieux fait, globalement, que les autres joueurs qui étaient de retour pour une deuxième fois au sein de l'alignement du Canada. Yager a été excellent au chapitre des mises au jeu et, malgré le fait qu'il est difficile de trouver les statistiques à ce chapitre dans ce tournoi, une simple écoute des matchs du Canada suffisait pour voir à quel point il est efficace à ce chapitre. Or, outre les mises au jeu, Yager n'a pas été le leader et le producteur qu'on s'attendait à voir lors de ce court tournoi. Il faut tout de même mentionner que le capitaine n'a pas obtenu de pénalités dans le tournoi, chose qui semble plutôt rare dans cette édition de l'équipe. L'attaquant, qui est surtout, lui aussi, reconnu comme un fabricant de jeu, a obtenu 3 mentions d'aide en 5 matchs, bon pour le 2e rang des pointeurs de l'équipe. Son jeu collectif était beaucoup plus à point que les Cowan et les Ritchie de la formation. Yager tentait, tant bien que mal, de trouver ses coéquipiers dans les espaces bien surveillés par les défenseurs adverses, peut-être était-il même, parfois, un peu trop généreux. Il n'aura pas laissé sa marque dans le tournoi comme il l'aurait probablement espéré, mais il aura su contribuer dans les moments importants, servant une savante passe à Bradly Nadeau contre les États-Unis pour mettre la marque 1-1, en plus d'obtenir 2 aides dans le match le plus important du tournoi, contre le Tchéquie.


Bradly Nadeau, Wolves de Chicago (5/10)

Le jeune homme de Saint-François de Madawaska dans le Nouveau-Brunswick était le seul joueur de l'équipe qui évoluait au niveau professionnel au moment d'annoncer les sélections de l'équipe canadienne. Il va donc de soi qu'on s'attendait à une bonne contribution de l'ailier de 19 ans. Or, Nadeau n'a pas été en mesure de développer une chimie avec ses coéquipiers de trio, qui, il faut le dire, tentaient souvent des jeux individuels alors que, lui, attendait la rondelle aux abords du filet adverse. Nadeau est un joueur agile, possédant un lancer sur réception dévastateur, mais afin qu'il puisse décocher, il fallait le trouver, chose qui n'est pas arrivée très souvent dans le tournoi. Nadeau fut victime de l'entêtement de Dave Cameron à garder les mêmes unités d'attaque, même s'il y avait clairement quelque chose qui clochait au sein de la première unité d'attaque de laquelle il faisait partie. Les décisions de coaching n'ont pas favorisé le style de joueur que Nadeau est, préférant, entre autres, le mettre devant le filet lors des avantages numériques, plutôt que sur son côté fort pour le lancer sur réception. Or, malgré tout, l'attaquant des Wolves de Chicago a manqué parfois de combativité le long des bandes, où il a perdu quelques batailles en zone offensive, qui auraient pu s'avérer importantes. Il aurait mérité une mention d'aide sur le but de Cowan contre la Finlande, où son marquage a causé le revirement, mais, il ne fut crédité que de 2 buts dans le tournoi. Deux réussites très importantes, cependant, soit le but égalisateur contre les américains, sur une savante remise du capitaine Yager et le but égalisateur de 3-3 contre la Tchéquie, où il a travaillé fort devant le filet. Un point à remarquer, c'est qu'il n'a pas marqué à 5 contre 5 au sein de la première unité d'attaque de l'équipe. Un son de cloche aurait dû rapidement sonner pour l'équipe d'entraineur, mais ce n'est malheureusement pas arrivé.


Gavin McKenna, Tigers de Medecine Hat (6.5/10)

Le jeune prodige des Tigers de Medecine Hat est conservé comme dessert dans cette critique de l'édition 2025 de l'alignement canadien des moins de 20 ans. Vu par plusieurs comme le 13e attaquant de l'équipe lors du dévoilement de l'alignement canadien, McKenna a fait rapidement ses preuves, s'assurant une place dans le top 9 de l'équipe dès le début du tournoi. Il a également marqué le premier but du Canada, se faisant insistant devant le gardien finlandais. Ce but laissait présager de belles choses pour l'équipe canadienne, mais ce ne fut, malheureusement, que mirage. McKenna, tout comme Nadeau, a été victime du coaching défaillant qui semblait absolument désintéressé à modifier quoique ce soit au sein d'un top 6 offensif qui se cherchait. La première unité d'attaque aurait certainement pu bénéficier de l'audace et de la créativité du jeune homme de 17 ans, mais Cameron, un vieux de la vieille, préférait respecter une règle non écrite inexistante qui stipule que "c'est un tournoi pour les joueurs de 19 ans". Le fait est que McKenna a été le joueur le plus constant pour le Canada, frappant des poteaux, créant des occasions de marquer et étant impliqué dans le jeu offensif de l'équipe match après match. Bien sûr, le jeune homme a des lacunes défensives à son jeu, il n'a que 17 ans. Heureusement, il sera de retour l'an prochain, où, j'espère, malgré ses 18 ans, il sera utilisé à son plein potentiel par l'équipe d'entraineur présente à ce moment.


L'édition 2025 d'équipe Canada junior ne passera pas à l'histoire, c'est certain, mais il est tout de même pertinent de jeter un regard critique sur les performances des joueurs afin de détecter les erreurs à ne pas répéter lors des prochains tournois. Il est tout de même important de se rappeler que ces joueurs sont encore jeunes, des adolescents pour certains, et qu'il est absolument irresponsable et inutile d'insulter ou de menacer ces joueurs et leur famille sur les réseaux sociaux ou, encore pire, dans leur messagerie personnelle. N'oubliez pas que, comme je l'ai dit précédemment, ce ne sont que de jeunes joueurs, en apprentissages, qui ont sous-performé dans un tournoi de hockey, la vie continue les amis !


Maxime Cyr

 
 
 

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