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Le début de saison enflammé d’Emerance Maschmeyer

  • Photo du rédacteur: Evan Hutchinson
    Evan Hutchinson
  • 18 janv.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 janv.


Crédit photo: Patrick Doyle/The Canadian Press
Crédit photo: Patrick Doyle/The Canadian Press

Si certaines gardiennes de but de la LPHF n’ont pas obtenu le début de saison qu’elles auraient espéré, c’est tout le contraire pour la cerbère en chef de la Charge d’Ottawa, Emerance Maschmeyer.


Lors du premier tiers de la saison 2024-2025 de la Charge d’Ottawa, Emerance Maschmeyer a obtenu 8 départs alors que la recrue Gwyneth Philips s’est occupée de la tâche lors des deux autres rencontres. Après ses huit départs, Maschmeyer possède, au moment d’écrire ces lignes, une moyenne d’efficacité de .933, la classant 2e au palmarès de la ligue, derrière Corinne Schroeder (Sirens de New York) qui a une moyenne de .934.


À titre de comparaison, après 8 départs lors de la saison inaugurale, cette même Emerance Maschmeyer n’avait qu’une moyenne de .913. Étant grandement sollicitée, autant la saison dernière que présentement, l’albertaine de 30 ans nous a offert jusqu’à présent, cette saison, des arrêts plus que spectaculaires, à répétition, de manière constante, le tout en exhibant une immense confiance digne de ce qu’on attendrait d’une vétérane membre de l’équipe nationale du Canada.


Il n’y a pas à dire, présentement, Maschmeyer ressemble à la Maschmeyer qu’on a connu dans le passé. Celle qui dominait dans la NCAA à Harvard, celle qui s’est avéré un redoutable mur de brique dans la LCHF (notamment lors de ses deux saisons avec Les Canadiennes de Montréal), et celle qui a aidé l’équipe nationale du Canada à renouer avec la médaille d’or lors des jeux olympiques de Beijing. Il est même raisonnable de croire que la Maschmeyer qu’on voit en ce moment devant le filet de la charge d’Ottawa est la meilleure version de Maschmeyer qu’on ait pu témoigner à ce jour.


Lors de certaines parties, la cerbère de la troupe de Carla MacLeod avait tout fait en son pouvoir pour garder son équipe dans le match et permettre à son escouade de sortir victorieuse, mais en vain. Il s’avère que, malgré ses grandes qualités de gardienne de but, elle n’est pas Jésus Christ non plus. Certaines lacunes défensives de l’équipe d’Ottawa rendent la tâche naturellement plus compliquée pour n’importe qui occupant ce rôle devant le filet.


On pense, par exemple, au match du 17 décembre dernier, qui opposait Ottawa au Fleet de Boston, où Maschmeyer avait tenu le fort de manière si spectaculaire mais sans rien avoir sur papier pour le prouver après cette défaite crève-cœur au compte de 3 à 2 en temps réglementaire. Boston, qui n’est pas l’équipe la plus menaçante de la ligue offensivement, a tout de même su envoyer des tirs dangereux et créer des chances de marquer de qualité redoutable, ce qui a donné du fil à retordre à une Maschmeyer qui aurait énormément bénéficié d’un peu plus de support de la part de sa défense. Cette performance spectaculaire avait permis de garder son équipe dans le match, mais les parties se gagnent et se perdent en équipe.


Un autre match résultant en une défaite mais où Emerance Maschmeyer s’était avérée une réelle frustration pour ses adversaires fut le premier match de la saison d’Ottawa, le 30 novembre, opposant la Charge d’Ottawa à la Victoire de Montréal dans une Place Bell pleine à craquer pour ce match d’ouverture à domicile des hôtesses. Lors de ce match, s’étant conclu à la marque de 4 à 3 en tirs au but, Maschmeyer avait réalisé plus de 42 arrêts. Lors de la séance de tirs au but, seule Marie-Philip Poulin avait réussi à trouver le fond du filet parmi toutes les autres candidates. Récipiendaire d’une des étoiles du match, Maschmeyer a brièvement sauté sur la patinoire pour saluer la foule qui lui a offert une ovation bien méritée malgré le fait qu’elle fasse partie de l’équipe adverse.


Mais Emerance Maschmeyer a aussi connu cette saison des victoires dans des matchs où elle a été totalement dominante. Par exemple, lors des matchs du 29 décembre (contre New York) et du 31 décembre (contre Toronto), elle n’a alloué, au total de ces deux rencontres, que 2 buts sur 73 tirs. Ces deux parties se sont conclues en précieuses victoires en temps réglementaire (les victoires obtenues sans aller en prolongation octroient 3 points au classement dans la LPHF). Son pourcentage d’efficacité lors de ces deux matchs étaient respectivement de .971 et .974.


Si Maschmeyer peut obtenir un support plus solide et plus constant de la part de sa brigade défensive, la Charge d’Ottawa, qui possède une offensive dynamique, rapide et dangereuse, n’aura pas à peiner pour participer aux séries éliminatoires et la vétérane sera certainement parmi les finalistes pour le prix de gardienne de but de l’année. Peut-être que cette équipe serait même en mesure de se rendre en finale pour la seconde coupe Walter, qui sait?

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