L'Océanic en eaux troubles

Crédit: Ligue canadienne de hockey

Dans un match où l’on pouvait s’attendre à une domination entre l’équipe favorite du tournoi et la seule équipe non championne de sa ligue, les partisans ont eu le droit à une joute serrée, mais ils ont quitté la mine basse. 

Bon départ

L’Océanic avait comme mission de connaître un bon début de match face à la puissante équipe de London. Bien que les verts ont dominé au niveau de la possession de rondelle au premier vingt, l’Océanic s’est très bien défendu en limitant le jeu de transition des Knights avec un jeu défensif serré. La plus grosse ovation du match de la part de la foule est venue en deuxième moitié de première période alors que Olivier Théberge est allé d’une glissade parfaite pour bloquer une passe dans un deux contre un. 

Du hockey défensif c’est bien, mais les partisans demandaient des buts. Tôt en deuxième période, Eriks Mateiko répond à leurs demandes en poussant la rondelle derrière Elliott après une belle montée de Cataford. Cherchant à répliquer, le vent a soudainement changé de bord en faveur de London. Ils ont d’abord embourbé l’Océanic dans leur territoire pendant cinq minutes, mais sans résultat alors que plusieurs tirs de l'enclave ont manqué la cible. Finalement, Brzustewicz a coupé une sortie de Blais pour décocher un tir parfait et créer l’égalité. 

London en voiture

Le jeu s’est finalement ouvert davantage en troisième période avec une pluie d’occasions de marquer de tous bords tous côtés. Fauchon s’est fait oublier complètement seul dans l’enclave, mais Elliott lui a réservé son meilleur arrêt de la soirée en sortant son bouclier. La troupe de Dale Hunter a ensuite enchaîné les contres attaques dangereuses, mais Langevin a soulevé la foule à plusieurs occasions avec des arrêts clés. London n’étant pas l’équipe favorite pour rien, a finalement jeté une douche d’eau froide sur les partisans rimouskois avec un jeu tic-tac-toe parfait complété par Jacob Julien pour donner les devants aux siens. Cowan est venu compléter dans un filet quelques minutes plus tard pour permettre à London de se qualifier automatiquement pour la demi-finale. 

Rimouski au bord du gouffre

Le début de tournoi est loin d’être idéal pour les hôtes du tournoi. Avec deux défaites en autant de match, les possibilités de victoire sont quasi impossibles. De fait, une seule équipe dans l’histoire a remporté le tournoi après l'avoir amorcé avec deux revers et c’était…à Rimouski en 2009! L’Océanic devra maintenant l'emporter à tout pris contre Moncton mercredi sans quoi c’est l’élimination.

Étienne Dumas