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De héros à zéros

  • Photo du rédacteur: Maxime Cyr
    Maxime Cyr
  • 14 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Crédit : USA Today Sports
Crédit : USA Today Sports

Le 1er juillet dernier, la planète hockey avait les yeux rivés sur les Prédateurs de Nashville. En effet, l'équipe du Tennessee a connu toute une journée en signant trois des agents libres les plus convoités, soit Jonathan Marchessault, Steven Stamkos et Brady Skjei. Or, malgré ces signatures qui amélioraient grandement l'équipe sur papier, les Preds pointent au dernier rang de toute la LNH, causant certainement l'une des surprises les plus désolantes de la saison, voire même de l'histoire de la LNH.


Une attaque qui se cherche


Avec l'arrivée des Stamkos, Marchessault et Skjei, nombreux voyaient les Prédateurs devenir une puissance de la LNH, voir même les favoris pour remporter la Coupe Stanley. Rares sont ceux qui pouvaient prédire un début de saison aussi misérable pour l'équipe, surtout au niveau des statistiques offensives. Au moment, d'écrire ces lignes, les hommes d'Andrew Brunette pointent au dernier rang de la LNH avec 64 marqués en 29 matchs, bons pour une maigre moyenne de 2,20 buts marqués par match. Cette statistique est inacceptable pour une équipe avec autant de gros canons offensifs. Outre Roman Josi et Filip Forsberg qui produisent à un rythme respectable, le reste des joueurs de l'équipe n'arrivent pas à trouver un rythme constant. Que dire des nouveaux venus qui comptent respectivement 15 points pour Marchessault, 14 pour Stamkos et seulement 9 petits points pour Skjei. Les Preds ne présentent certainement pas l'équipe avec le plus de profondeur à l'aile, mais ils avaient certainement un meilleur alignement au début de cette saison que la précédente.


Des blessures qui n'aident pas


Les joueurs blessés sont souvent une excuse facile afin de justifier les insuccès d'une équipe. On ne peut pas en dire autant pour les Preds, depuis le début de la saison. Or, depuis quelques rencontres, les Dieux du hockey semblent vouloir nuire aux chances de succès et de potentielle remontée de l'équipe au classement général de la LNH. En effet, les hommes d'Andrew Brunette ont perdu les services Jeremy Lauzon et de Gustav Nyquist en date du 10 décembre, de même que ceux de Ryan O'Reilly et d'Alexandre Carrier, en date du 9 décembre. Bien que les chances de l'équipe de faire les séries deviennent de plus en plus minces chaque jour, le fait de perdre 2 défenseurs du top 4 et, respectivement, les 3e et 6e meilleurs marqueurs de l'équipe n'aidera certainement pas la cause des Prédateurs qui déçoivent déjà énormément les amateurs autour de la LNH.


Faut-il paniquer ?


L'état-major des Prédateurs semble avoir rapidement appuyé sur le bouton panique, après ce début saison chancelant. En effet, l'équipe a déjà transigé deux de leurs meilleurs jeunes joueurs, envoyant le jeune gardien prometteur Yaroslav Askarov aux Sharks et l'ancien choix de premier tour Philip Tomasino aux Penguins de Pittsburgh. Normalement, le fait d'échanger de jeunes joueurs est synonyme de succès immédiat et du désir de gagner maintenant pour une équipe. Or, à Nashville, on ne gagne pas présentement, et c'est pourquoi plusieurs amateurs croient que l'équipe est en mode panique. De plus, plusieurs sorties médiatiques faites par des joueurs et des membres du personnel semblent aller dans cette direction. En effet, Jonathan Marchessault y est allé de plusieurs sorties, dont une dès le début de la saison, qualifiant son groupe de "fragile". Puis il y est allé, de commentaires négatifs envers son équipe d'entraineur, critiquant entre autres, l'inconstance de son pilote, Andrew Brunette qui le ferait jouer avec des joueurs différents à chaque présence. Brunette n'y est pas allé de main morte, évoquant le fait que chacun des joueurs de l'équipe pourrait être laissé sur la galerie de presse en ce début de saison.


Le pire est-il passé ?


Que nous réserver l'équipe "country" de la LNH d'ici la fin de la saison ? Difficile de croire qu'ils pourront moins bien faire que 7 victoires en 29 matchs. Il y a encore beaucoup de hockey à jouer cette saison et, de ce fait, les Preds ne termineront fort probablement pas au dernier rang du circuit. Ceci dit, un bon choix au repêchage ne ferait pas de mal aux protégés de Barry Trotz, eux qui ne possèdent pas une banque d'espoirs excessivement garnie. Une chose est certaine, Nashville devra trouver son identité et s'y coller à 100%, du moins, pour cette saison. Des décisions devront être prises et des questions devront être posées afin de situer ce que Roman Josi et compagnie visent pour cette saison. Une chose est certaine, comme le dit l'expression populaire, ça ne peut pas vraiment être pire que ce l'est présentement...



 
 
 

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