Les Knights s'en vont (encore) en finale
- Etienne Dumas
- 30 mai
- 3 min de lecture

Il y avait un sentiment de déjà-vu au Colisée en ce vendredi soir, alors que London a de nouveau vaincu les Wildcats pour accéder à une deuxième finale consécutive.
London prend le contôle
Après un départ difficile contre l’Océanic mercredi, les Wildcats voulaient sortir avec plus d’intensité contre la puissance de London. Malheureusement, pour les centaines de partisans des félins qui se sont déplacés à Rimouski, les Knights sont tout simplement trop fort en début de match. Landon Sim ouvre la marque en prenant le retour de lancé d’Oliver Bonk et en contournant Rousseau qui n’a pu faire son déplacement d’un poteau à l’autre assez rapidement. Les verts continuent de dominer pendant la première partie de la première période, si bien que Moncton n’enregistre qu’un seul lancé après neuf minutes de jeu. Van Gorp ouvre la porte aux Wildcats quelques minutes plus tard en étant pris à défaut pour obstruction sur Mathis Rousseau. Moncton menace, d’abord, Étienne Morin frappe le poteau de plein fouet. Ensuite, les blancs passent bien près de créer l’égalité mais Jared Woolley arrête le chemin de la rondelle sur la ligne des buts. En toute fin de période, les partisans des Wildcats peuvent enfin célébrer: Caleb Desnoyers enfile son premier but en deux semaines grâce à un lancé des poignets précis en avantage numérique.

Statut quo
London continue sur sa bonne lancée en deuxième période. Rapidement, le capitaine Denver Barkey propulse les siens en avance en à l’aide d’un tir sur réception orchestré par une passe transversale de Cowan. Les Wildcats ne perdent pas de temps pour répliquer. Avec l’avantage d’un homme, Dyllan Gill décoche un tir parfait qui bat la vigilance de Elliott pour ramener tout le monde à la case de départ. Malgré ce but, la troupe de Dale Hunter fait tout en son pouvoir pour prendre le contrôle de la rencontre. Profitant à leur tour d’un avantage numérique, ils bombardent Rousseau de multiple lancés, mais le cerbère de 20 ans reste de marbre. À la fin du deuxième vingt, ce sont les visiteurs qui prennent du momentum en contrôlant le jeu dans la zone de London pendant de longues minutes, mais sans trouvé le moyen de créer une bonne chance de marquer.
London ouvre la période de brillante façon, alors que Montgomery pousse la passe de Dickinson derrière Mathis Rousseau pour permettre à son équipe de prendre les devants 3 à 2. Les chevaliers sont encore indisciplinés en ce troisième vingt, mais leur désavantage numérique excelle et empêche Moncton de s’installer. En fin de match, les Knights jettent une douche d’eau froide sur Moncton en inscrivant un quatrième filet gracieuseté de Jesse Nurmi qui a lui aussi complété une jeu de passe parfait de son coéquipier. Montgomery ouvre de nouveau la porte aux Wildcats en fin de match en étant chassé pour la deuxième fois de la rencontre. La même histoire se répète et la troupe de MacDougall est incapable de profiter de ses chances. Cowan vient compléter le match avec un but dans un filet pour permettre à London d’accéder à sa deuxième finale de suite.
Les commentaires d'après match
Après la rencontre, Gardiner MacDougall a livré un puissant et long discours aux médias rappelant notamment que ses joueurs ont tout laisser sur la glace, donnant beaucoup de crédits aux Knights, que son groupe était très spécial et qu’il a grandit toute au long de l’année grâce à la compétitivité de la LHJMQ. Mathis Rousseau s’est montré très reconnaissant envers ses coéquipiers: «Je peux pas être plus fier de notre équipe, on a tout donné sur la glace [...] il n’y a pas de raison de sortir de ce tournoi-là et de ne pas être fier de ce qu’on a fait.» Tout comme son entraîneur-chef, Dyllan Gill ne trouvait pas les mots pour expliquer les mauvais débuts de match: «J’aimerais pouvoir m’asseoir ici et te donner une réponse [...], c’est pas nécessairement le début de match qu’on a aimer mais comme tout au long du tournoi, Mathis nous a garder dans le match.» De son côté, l’attaquant des Knights Easton Cowan a trouvé que c’était leur meilleur match du tournoi et que la troisième période était leur meilleure de la semaine.
Étienne Dumas

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