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La fin de l'aventure pour l'Océanic

  • Photo du rédacteur: Gabrielle St-Pierre
    Gabrielle St-Pierre
  • 29 mai
  • 4 min de lecture

Crédit photo: Ligue canadienne de hockey
Crédit photo: Ligue canadienne de hockey

L’ambiance est à couper le souffle du côté du Colisée Financière Sunlife dans cet affrontement entre l’Océanic de Rimouski et les Wildcats de Moncton. Un duel sans lendemain pour l'une des deux formations de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.

 

L’Océanic s’impose

Dès les premières secondes, l’Océanic montre rapidement aux Wildcats qu'ils seraient en contrôle de la période. En effet, l’équipe de toute une région débute le match avec beaucoup d’énergie et ne laisse aucune chance à ses adversaires, cumulant déjà six tirs après sept minutes de jouées contre un seul pour Moncton. Cependant, malgré les attaques multipliées de la troupe de Joël Perrault, la formation des maritimes sera la première à s’inscrire au pointage. Un jeu dessiné par Juraj Pekarcik qui passe sur la palette de Julius Sumpf qui, prenant le temps de se placer, profite d’un Mathis Langevin complètement déporté dans son filet.


Ce but aurait pu éteindre le feu des bleus, toutefois, c’est tout le contraire qui se produit. Maxime Coursol lance vers le cerbère qui laisse un rebond filer et Maël St-Denis n’hésite pas une seconde à l’utiliser pour ramener la marque à égalité. À peine quelques instants plus tard, une autre occasion de marquer apparaît au bout du bâton d’un joueur de l’Océanic, mais Mathis Rousseau sort un arrêt clé. Les Wildcats ont à leur tour une occasion de marquer, alors que Langevin passe proche de reproduire la même chose que lors du premier des chats sauvages, mais cette fois-ci, Moncton n’y parvient pas. Cela laisse la chance à l’Océanic de repartir quelques minutes plus tard en territoire adverse et Oliver Théberge offre un tir puissant de la ligne bleue que Mathieu Cataford, bien positionné devant le filet, fait dévier derrière Mathis Rousseau. Le Colisée est bruyant en première période devant un spectacle bien palpitant pour les partisans de la ville hôtesse. L’Océanic retire au vestiaire avec l’avance d’un but et 17 tirs au filet contre six pour Moncton.

 


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Les chats sont éveillés

Les Wildcats sont revenus de l’intermission avec le couteau entre les dents. En effet, ça ne prendra qu’une minute et les poussières pour que Juraj Pekarcik serve un tir que Mathis Langevin aimerait certainement revoir. Le gardien de but semble désorganisé dans son filet et passe près de se laisser déjouer une fois de plus, si bien qu’il doit plonger afin de rattraper son erreur. Quelques instants plus tard, Moncton parvient à déstabiliser le cerbère de l’équipe de toute une région une fois de plus et Gabe Smith marque pour les siens, donnant l’avance à la troupe de Macdougall. Ce même Gabe Smith donne toutefois espoir aux partisans rimouskois, alors que celui-ci écope de la première punition dans le match pour bâton trop élevé. Malheureusement pour Rimouski, la formation ne parvient pas à s’imposer réellement. Les deux formations finissent par s’échanger les chances de marquer, jusqu’à temps où Preston Lounsbury reçoive une pénalité pour avoir fait trébucher. Il reste 34 secondes à la période, mais les chances de marquer sont nombreuses pour les bleus et le disque longe même la ligne rouge derrière le gardien. Les Wildcats ont chaud, mais reparte avec l’avance à leur tour au vestiaire.

 

Un clou sur le cercueil rimouskois

La fin de l’avantage numérique est peu fructueuse pour les Nics qui ne réussissent pas à marquer. Encore une fois, les Wildcats marquent tôt dans la période ne laissant aucune chance à l’Océanic de revenir. Plusieurs opportunités sont manquées par l’équipe de toute une région dont une de Luke Coughlin qui passe à deux doigts de marquer. Son tir atteint toutefois l’épaule de Mathis Rousseau qui sert tout un match devant son filet. L’Océanic devient menaçant en mi période la pression se faisant sentir. On doit rattraper deux buts d’écarts et non plus un. Cependant pression rime aussi avec erreurs et l’Océanic crée beaucoup de revirements, ayant beaucoup de difficulté à terminer ses jeux. Joël Perrault tente le tout pour tout et enlève Mathis Langevin, mais le scénario ne finit pas comme il l’aurait souhaité. Deux buts sont marqués en filet désert pour Moncton.

 

Rimouski s’arrête, Moncton poursuit

Au point de presse, Joël Perrault prend le temps de mettre de l’avant ses trois joueurs de 20 ans, mais surtout son capitaine « Il était le chum de tout le monde dans la chambre. Je suis vraiment content d’avoir pris le temps de choisir mon capitaine, c’est le meilleur que je pouvais avoir ».

 De son côté, Gardiner Macdougall est honnête face à cet affrontement. Il classe la première période comme ayant été « atroce » pour eux, mais affirme que l’équipe s’est bien ressaisi. Paraîtrait-il que le discours entre la première et la deuxième période ait été efficace selon Gabe Smith, alors qu’Étienne Morin et lui échangent tous les deux un petit rire.

 

Le parcours de Moncton se poursuit en demi-finale contre les Knights de London, ce vendredi, alors que celui de l’Océanic s’arrête maintenant.


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