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Jakub Dobeš peut-il vraiment menacer Montembeault?

  • Photo du rédacteur: Vincent Larue
    Vincent Larue
  • 21 oct.
  • 2 min de lecture
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Samuel Montembeault n’a pas raté totalement son début de saison, mais il ne l’a pas réussi non plus. Le gardien québécois, qui rêve d’un poste avec Équipe Canada aux Jeux olympiques de 2026, peine à s’imposer comme un vrai numéro un à Montréal cette saison. Il a connu quelques bonnes sorties, mais aussi plusieurs soirées plus ordinaires où des buts sont marqués trop facilement. Résultat : la porte est entrouverte… et un certain Jakub Dobeš commence à attirer les regards.


Le jeune gardien tchèque de 22 ans a passé toute la fin de saison dernière avec le grand club, en alternance avec Montembeault. S’il n’a pas encore vu autant d’action que Samuel, il a impressionné l’état-major par son calme et sa confiance. Dobeš ne fait pas de vagues, mais il apprend rapidement et profite de chaque minute passée sous la supervision d’Éric Raymond. Pour un jeune gardien, c’est une expérience précieuse : observer les habitudes, les routines et la préparation d’un gardien établi dans la LNH, tout en se tenant prêt à entrer dans le feu de l’action à tout moment.


Ce qui rend le début de saison actuel de Montembeault un peu décevant, c’est qu’il semblait justement avoir franchi une étape l’an dernier. Après plusieurs années d'incertitudes, les Canadiens semblaient avoir trouvés leur numéro 1 quand le Québécois avait finalement imposé son autorité face à un certain Jake Allen. Sa performance au Championnat du monde, où il avait mené le Canada à la médaille d’or et sa performance la saison dernière qui a mené le CH en série éliminatoire, avait confirmé ce que plusieurs observateurs pensaient déjà : Montembeault pouvait tenir la barre d’une équipe de la LNH. Il avait enfin gagné le respect qui lui avait longtemps échappé.


Mais cette saison, le momentum s’est quelque peu effrité. Montembeault n’a pas encore retrouvé la même assurance ni la même constance. Ses statistiques ne reflètent pas toujours sa vraie valeur, mais son jeu manque de ces arrêts-clés qui changent le cours d’un match. Il n’est pas question ici d’un effondrement, mais d’un léger recul au moment où il devait au contraire confirmer son statut.


Et pendant que Montembeault cherche à se replacer, la patience de Dobeš commence à être remarquée. L’organisation aime son éthique de travail et son profil technique. Son grand gabarit, ses déplacements efficaces et sa lecture du jeu rappellent qu’il n’est pas si loin d’un rôle plus important. À long terme, il est perçu comme un projet sérieux, pas comme un simple gardien de renfort.


Le Canadien n’a toujours pas trouvé la stabilité devant le filet depuis Carey Price. Montembeault devait être la solution, mais il doit maintenant prouver qu’il peut assumer ce rôle sur la durée. Sinon, il y a un Tchèque patient, silencieux et ambitieux dans le vestiaire, prêt à lui rappeler que rien n’est jamais garanti dans cette ligue.

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