Début de saison difficile pour les Remparts
- Etienne Dumas

- 22 oct.
- 2 min de lecture

Après cinq défaites de suite, les Remparts se rangent à l'avant-dernier rang du classement de la LHJMQ avec seulement quatre victoires en 12 parties.
Les Remparts se sont inclinés à deux reprises la fin de semaine dernière contre leurs éternels rivaux, les Saguenéens de Chicoutimi. Au total, ce sont neuf buts accordés contre seulement deux marqués. Pire encore, le différentiel de l’équipe de la Vieille-Capitale s’affiche à -13 depuis le 10 octobre.
L’avantage numérique est tout simplement inefficace depuis le début de la dernière campagne avec un faible rendement de 12,9 %, bon pour le 16e rang de la ligue. Loin de s’améliorer, son efficacité n’est que de 11,5 % (3 en 26) lors des cinq derniers duels. Difficile de trouver des points positifs chez les unités spéciales, les Remparts affichent le deuxième pire rendement en désavantage numérique de la ligue à 69 %.
Offensivement, c’est l’arrière de 20 ans Cal Uens qui se démarque le plus chez les Remparts avec 13 points en 12 rencontres. Après un lent début de campagne, Maddox Dagenais a trouvé du rythme avec cinq points à ses cinq derniers matchs, parions tout de même qu’avec trois buts en 11 matchs, le joueur reconnu pour ses talents de buteur voudra ouvrir la machine davantage. Cependant, la profondeur fait défaut. En effet, 10 des 20 joueurs ayant joué cinq matchs ou plus ont récolté quatre points ou moins.
Des comparatifs
Les Remparts sont à l’an trois de leur reconstruction débutée lors de la campagne 2023-2024. À titre comparatif, au même stade lors du dernier cycle, soit durant la campagne 2020-2021, les Remparts, à l’époque dirigés par Patrick Roy, possédaient une fiche de 7-3-2 après 12 rencontres.
Chez les autres équipes ayant débuté leur reconstruction en 2023, le Phœnix de Sherbrooke a six victoires en 10 rencontres et les Olympiques de Gatineau sept en 13 matchs.
Ces insuccès font bien des insatisfaits chez les partisans. Sous cette publication de la page MSQ, plusieurs demandent un changement d’entraîneur. Même constat dans les différents groupes de partisans sur les réseaux sociaux.
On ne peut pas leur en vouloir, ils se sont habitués à 13 saisons de Patrick Roy, un entraîneur intense et flamboyant. Depuis son arrivée à Québec, Veilleux arbore un style beaucoup plus calme et réservé.
Mais il serait surprenant de voir Éric Veilleux perdre ses fonctions, du moins cette saison. L'homme de 53 ans a plus de 800 matchs à la barre d’un club de la LHJMQ et plus de 400 victoires. Après tout, il dirige l’un des clubs les plus jeunes de la ligue avec une moyenne d'âge de 17,92. De plus, les Diables rouges ne peuvent compter sur les services de trois joueurs très talentueux qui ont décidé de continuer leur parcours aux États-Unis, soit Carter Meyer, Sam Pandolfo et James Scantlebury. Une décision qui était attendue par le directeur général Simon Gagné. Or, ce dernier tentera par tous les moyens de convaincre ces trois jeunes attaquants d’évoluer à Québec l’an prochain. S’il réussit, sa troupe changera assurément de visage.
Les Remparts auront la lourde tâche d’affronter l’équipe #1 au pays, l’Armada, vendredi avant de jouer contre les Cataractes samedi. Une lourde tâche pour la troupe d’Éric Veilleux qui tentera de mettre fin à sa séquence de défaites.
Étienne Dumas









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