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Pas facile pour ces favoris

  • Photo du rédacteur: Maxime Cyr
    Maxime Cyr
  • 24 oct. 2024
  • 4 min de lecture
@ColoradoHockeyNow
À chaque début de saison dans la LNH, les amateurs aiment se prêter au jeu des prédictions. Alors que plusieurs équipes sont condamnées à errer dans les bas fonds du classement, d’autres sont perçues comme des équipes qui pourraient remporter les grands honneurs. Cependant, parmi ces équipes favorites, plusieurs connaissent un début de saison misérable…


Predators de Nashville (0-3-0)


Qu'obtient-on lorsqu’on mélange une équipe compétitive, un noyau inchangé, un soupçon d’expérience en séries éliminatoires, qu’on y ajoute ensuite le joueur le plus utile des séries éliminatoires de 2023, un défenseur émérite provenant d’une des meilleures défensives de la LNH et l’un des marqueurs les plus prolifiques de l’histoire du circuit ? La réponse, pour le moment… Pas grand chose…


Les joueurs des Preds ne semblent pas être sur la même longueur d’onde depuis le début de la saison. La preuve: après 3 matchs, l’équipe n’a marqué que 6 petits buts en 3 matchs et ils en ont encaissé 14. De plus, ils ont été blanchis par les Red Wings, qui connaissent, eux aussi, un début de saison difficile.


Les nouveaux venus ont également de la difficulté à s’imposer.  Le fait que Marchessault n’ait obtenu que 2 mentions d’aide, que Brady Skjei n’ait marqué qu’un seul but  et que Steven Stamkos n’ait toujours pas trouvé le fond du filet, malgré 10 tirs dirigés vers les cages adverses témoigne de ces difficultés. 


Le vent tournera fort possiblement pour les Predators, qui représentent une excellente équipe sur papier. Ils affronteront les Oilers, eux aussi en difficulté, lors de leur prochain match et il y a fort à parier que les 2 équipes vont tout donner sur la patinoire afin d’améliorer un début de saison plus qu’ordinaire.



Avalanche du Colorado (0-4-0)


La bande à Nathan Mackinnon connaît, elle aussi, un début de saison très difficile. En effet, l’équipe championne de 2022 a marqué 14 buts en 4 matchs, mais en a concédé un désastreux total de 25, pour une moyenne d’un peu plus de 6 buts encaissés par match. Malgré cette fiche d’aucun gain et 4 revers, les gros canons de l’Avalanche répondent présents, match après match. Makar avec 8 points, Rantanen avec 7 et Mackinnon, lui aussi avec 7 points, dominent la colonne des marqueurs de l’équipe. Or, c’est au niveau de la profondeur que l’Avalanche présente des lacunes sévères. Les anciens Nordiques ont même été obligés de séparer Nathan Mackinnon et Mikko Rantanen, afin d’assurer une production offensive sur plus d’un trio. En ce moment, Mackinnon évolue avec Miles Wood et Logan O’Connor sur la première unité offensive de l’équipe. Nous sommes loin du trio de Mackinnon, Rantanen et Landeskog qui a terrorisé les gardiens adverses jusqu’en 2022. 


Parlant du capitaine, l’Avalanche a certainement très hâte de revoir son leader sur la glace, lui qui n’a pas joué depuis le 26 juin 2022. Son retour pourrait certainement donner des ailes à l'attaque du Colorado. 

En plus de son capitaine, l’équipe est également privée de plusieurs autres éléments dont Jonathan Drouin, Valeri Nichushkin, Artturi Lekhonen et Devon Toews, qui sont tous des pièces maîtresses de l’équipe. 


Il ne faut pas non plus négliger les contre-performances des gardiens de but qui connaissent des statistiques horribles depuis le début de la saison, avec des moyennes de buts alloués de 5,79 pour Georgiev et 4,69 pour Annunen. Ils devront certainement lever leur jeu d’un cran pour aider l’équipe à obtenir leur première victoire. 

Ils affronteront les Ducks et les Sharks, 2 jeunes équipes que l’Avalanche doit vaincre afin de se remettre rapidement sur les rails. 



Oilers d’Edmonton (1-3-0)


Largement favorite par les amateurs et les experts comme étant les potentiels futurs champions de la Coupe Stanley, la bande à Connor McDavid en a déçu plus d’un lors des 4 premières joutes de la saison. Après 3 matchs, les Oilers n’avaient pas trouvé le chemin de la victoire, marquant seulement 3 buts et en accordant 15. Au-delà des statistiques, c’est plutôt le jeu sur la patinoire qui faisait peur aux partisans des Oilers. Sur la glace, on y voyait une équipe désorganisée, sans désir de vaincre, un Draisaitl avec aucun punch, un McDavid qui est incapable de trouver ses coéquipiers et un Evan Bouchard qui n’arrivait pas  à lancer un seul tir sur le filet des équipes adverses. 


Les entraîneurs semblent déjà en mode panique, eux qui ont déjà changé les trios à de multiples reprises lors des 4 premiers matchs de l’équipe. Ainsi, on a pu voir McDavid sur la patinoire en compagnie de Zach Hyman, Ryan Nugent-Hopkins, Leon Draisaitl, Jeff Skinner, Viktor Arvidsson, Vasily Podkolzin et Corey Perry, qui évolue normalement sur le 4e trio de l’équipe. 


Les gardiens font également partie du problème pour les Oilers, eux qui connaissent des débuts de saison très  laborieux. Stuart Skinner, qui avait été plutôt bon en séries l’an dernier, a présentement une moyenne de buts accordés de 4,42 et Calvin Pickard, quant à lui, maintient une moyenne de 4,17. Inutile de dire qu’avec ces chiffres, les Oilers ne mettront pas la main sur le trophée de Lord Stanley. 


Bien qu’ils aient remporté leur dernier match par la marque de 4-3 en prolongation contre les Flyers de Philadelphie, les Oilers ne jouent pas, présentement, comme une équipe qui fera un bon bout de chemin en séries. Il y a fort à parier que l’équipe réussira un tour de force comme ils l’ont fait l’année dernière afin de faire les séries, mais réussiront-ils à atteindre, encore une fois la finale ? Seul le temps nous le dira…


Bien que ces équipes connaissent un début de saison pénible, il serait surprenant de voir l’entièreté de ces 3 formations rater les séries éliminatoires. Or, la saison n’est jeune que d’une semaine et nous ne sommes pas à court de surprises d’ici la fin de la saison régulière, au mois d’avril prochain. Laquelle de ces équipes connaîtra la meilleure saison, selon-vous ?






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